Après de nombreuses années de vie amoureuse, Henry se retrouve soumis à celle dont il pensait avoir fait la conquête. Lorsqu'elle l'abandonne, Henry met à profit les enseignements de cette relation pour inverser les rôles... et devenir dominateur. Jacques Myrat, l'auteur, livre sans tabous un récit romancé articulé autour d'expériences authentiques. Ainsi le parcours du héros lève (en partie) le voile sur les pratiques de la domination tarifée et sur les jeux des clients, qu'ils soient soumis ou dominateurs. Bénéficiant d'une belle plume fluide, La croix de Saint-André dépeint avec réalisme les plaisirs sulfureux de jolies Françaises... pourtant en apparence si innocentes. Morceau choisi : "- Voilà ! C'est bien cela. Va faire ta quête. Toujours à quatre pattes, elle se dirige vers un coin de la pièce où est placé un petit panier d'osier blanc. Elle prend l'anse entre ses dents et s'avance vers les invités. Ils sourient devant la démarche saugrenue, mettent la main à leur poche. Les conditions étaient fixées à l'avance. L'un d'eux, un nouveau, doit se lever et aller jusqu'au vestibule où il a laissé sa veste. Chacun pose dans le panier présenté les billets de sa participation et elle revient vers le coin de la salle où elle dépose tout. - Tu es contente, maintenant ? - Oui, Maître. - Montre-nous que tu es contente. Toujours dans la même position, elle agite longuement sa croupe comme un véritable chien exprimant sa satisfaction. Tout le monde rit de bon cœur. - Mes amis, elle est à vous. Servez-vous. Sans attendre davantage, elle s'approche du premier invité, s'accroupit entre ses jambes, ouvre le pantalon. Elle prend le sexe entre ses doigts, le porte à sa bouche et commence une lente fellation. À côté d'eux, le deuxième convive se caresse depuis un long moment en regardant le dressage." Éditions Bruno Leprince. 172 pages.
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