3 histoires inédites de Bernard Montorgueil réunies dans un luxueux ouvrage en couleur à dos toilé : Le chevalet de Madame de Brandes suivi de L’invertie convertie suivi de De la pénétration psychologique en matière d’éducation. Les 30 illustrations pleine page sont un hymne à la suprématie féminine, Bernard Montorgueil dessine avec un réalisme touchant les jeux affectionnés par les Maîtresses françaises : les séries de flagellations et de fessée cul nu, l’enfermement du pénis dans un cruel cylindre de chasteté, les dominations des soumis devant une ou plusieurs autres Maîtresses, l’introduction d’un plug dans l’anus, la stimulation du gland par les doigts gantés de la Maîtresse qui obtient l’expulsion de sperme, la sodomie au gode-ceinture, l’emprisonnement du pénis dans un tube compresseur jusqu’à l’éjaculation, les immobilisations sur des chevalets d’exhibition, le menottage des poignets aux testicules, l’étirement des testicules avec une laisse ou avec la main de la Maîtresse, le serrage maximum du sexe dans un corset de pénis, les stimulations intenses sur le derrière, le port d’une chemise de nuit féminine par un soumis, le face-sitting, le piétinement du pénis en érection en faisant gicler le sperme, l’introduction du doigt de la Maîtresse dans l’anus d’un soumis (le fameux doigt dans le cul des dominatrices), la masturbation du pénis entre les bottes de cuir de la Maîtresse avec une telle prise en étau que le soumis jouit (!), le ligotage d’un soumis sur un lit en le faisant éjaculer, les traitements extrêmes des tétons, la masturbation à genoux aux pieds de la Maîtresse ordonnant aux soumis de répandre leurs jets spermes sur le carrelage... Les illustrations sont accompagnées de textes décrivant en détail le déroulement des séances sadomasochistes des dominatrices françaises. L’intensité et les thèmes tabous de certaines scènes ne conviennent pas à toutes les sensibilités. Qui est Bernard Montorgueil ? L’éditeur évoque dans son introduction l’existence d’une piste hollandaise. Pour notre part, les Editions Zaza, nous privilégions la piste française car une personne réputée nous assure avoir rencontré Bernard Montorgueil à Paris en confirmant qu’il est sans aucun doute possible français. Les costumes, la qualité des écrits, la diversification des visages : tout semble indiquer que Bernard Montorgueil a reproduit des séances de domination pratiquées par des véritables dominatrices parisiennes (en les complétant parfois par ses fantasmes). Imprimé en grand format sur un très beau papier, riche de 80 pages, Le chevalet de Madame de Brandes est un livre indispensable pour toutes les partisanes et tous les partisans de la supériorité féminine. Une merveille. Cet ouvrage pour collectionneurs très avertis est tiré à 1000 exemplaires numérotés.
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