Accusée à tort, la belle Geum-ja est enfermée à 19 ans dans une prison pour femmes coréenne. Geum-ja découvre alors la survie au quotidien dans une prison de femmes : les insultes et les ordres humiliants entre détenues (“Rampe !”, et la détenue rampe à plat ventre devant les autres prisonnières !), les humiliations sexuelles publiques (une prisonnière soumise doit regarder le sexe nu d’une prisonnière dominatrice et saluer le sexe en lui disant “Bonjour” à côté de plusieurs prisonnières qui la regardent !), le cunnilingus imposé entre détenues avec une prisonnière docile qui doit lécher le sexe d’une prisonnière sadique en ayant la tête emprisonnée entre ses cuisses, la bagarre entre prisonnières qui est en fait une véritable correction intense publique avec les poings et les pieds, le lavage intime entre prisonnières, les vexations publiques imposées par des détenues à d’autres détenues telles que le croche-pied systématique, les vengeances entre prisonnières, la promiscuité dans une cellule collective pour prisonnières équipée d’une seule toilette utilisée à la vue de toutes, les confessions publiques... Le destin de chaque prisonnière est illustré par un récit en images. Quand elle sort enfin de prison, Geum-ja décide de se venger de son professeur qui abusait d’elle sexuellement à 19 ans en la tirant par les cheveux et en lui imposant des pénétrations humiliantes avec le visage dans la nourriture. Geum-ja capture son ex-professeur d’université, elle le bondage et elle lui distribue une très vigoureuse série de kicks au sol (plus d’un soumis maso rêverait d’être à la place de l’homme attaché !) avant de le livrer à ses copines ! Avec des images soignées et une excellente réalisation, “Lady vengeance” est un film atypique qui permet d’observer comment une ravissante jeune femme innocente va trouver les ressources pour s’imposer dans l’univers lesbien sans pitié d’une prison de femmes. Origine : Corée du sud. Version française et version originale sous-titrée en français. Durée : 109 minutes.
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